«Ne jugez pas un livre par sa couverture.» On nous le répète sans cesse, mais avouons-le: dès qu’on voit le dessus d’un roman, on en évalue la valeur immédiatement! On s’entend qu’un livre de qualité devrait donc arborer une page couverture convenable! Toutefois, Et si le diable le permet, le dernier roman de Cédric Ferrand, paru en mai dernier aux Moutons électriques, a été doté d’une couverture qui est tout amochée – mais par exprès! Fausses déchirures, traces d’usure et bouts de ruban adhésif, tout contribue au trompe-l’œil d’une esthétique de l’usé, comme si le livre était un vieux bouquin. On dirait quasiment une sorte de journal de bord, bourré de notes, peut-être celui d’un détective, si l’on considère les deux silhouettes sur la couverture, qui, selon moi, semblent celles d’un homme et d’une femme habillées à la Sherlock Holmes. Ce n’est d’ailleurs pas trop loin de la vérité – on découvre rapidement que l’histoire se déroule en 1930, deux ou trois décennies après les dernières aventures de Holmes. D’ailleurs, bien que cette «étrange aventure de Sachem Blight & Oxiline» ait lieu à Montréal et non à Londres, notre belle ville prend un peu les airs de la capitale britannique. Enfin, je dévie du sujet – venons-en à l’histoire!
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