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Posté par le 1 Déc, 2018 dans Romans et bandes dessinées | 4 commentaires

Ancillary Justice : revisiter nos préconceptions sur un genre et sur le genre

Ancillary Justice : revisiter nos préconceptions sur un genre et sur le genre

 

Par Francesca Robitaille

 

Ancillary Justice, paru chez Orbit Books en 2013, est le premier tome de la Imperial Radch Trology d’Ann Leckie. Ce space opera a fait fureur cette année-là, remportant notamment les prix Hugo, Nebula et Arthur C. Clarke. La trilogie a su réconcilier bien des lecteurs ET des lectrices avec ce genre de science-fiction, car le space opera est encore surtout plutôt associé à de gros complots excitants ou des batailles paroxystiques et moins souvent à une réflexion sérieuse sur l’identité et la société.

 

Breq, le personnage principal, a une quête claire : elle cherche à se venger d’Anaander Mianaai, la commandante de l’empire du Radch. Breq est un des derniers ancillaires d’un vaisseau spatial, le Justice of Toren. Les ancillaires sont des segments d’un même vaisseau, des milliers de corps distincts, qui forment pourtant une même unité commune dont ils sont les extensions, tous liés grâce à l’intelligence synchronique qu’il partage. Autrefois conçus pour aider à l’annexion militaire de nouvelles planètes lors des campagnes expansionnistes de l’empire Radch, ils sont vus comme des soldats idéaux, parfaitement programmés. Or, Breq est réduite à un seul corps, séparée du vaisseau qu’elle était autrefois, et elle passe maintenant pour une Radchaii, citoyenne du peuple dont elle veut éliminer la dirigeante.

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Posté par le 30 Nov, 2018 dans Entrevues | 3 commentaires

Entrevue avec Anne-Marie Beaudoin-Bégin, alias l’Insolente linguiste

Entrevue avec Anne-Marie Beaudoin-Bégin, alias l’Insolente linguiste

 

Par Yu Hong

 

Afin de lancer le dossier thématique « Linguistik », où il sera question d’œuvres de science-fiction et de fantastique qui mettent de l’avant les langues et la communication, j’ai eu le privilège de faire une entrevue avec Anne-Marie Beaudoin-Bégin, experte de la sociolinguistique historique du français québécois, grande amatrice de fantasy et bien connue du public sur les réseaux sociaux sous le nom de l’Insolente linguiste! J’aimerais la remercier d’avoir pris le temps de répondre à mes questions et je vous invite à découvrir sa vision franche de l’imaginaire et du langage.

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Posté par le 30 Nov, 2018 dans Actualité | 5 commentaires

Linguistik, des ailleurs qui (se) parlent

Linguistik, des ailleurs qui (se) parlent

 

Par Kate Sheckler and Mathieu Lauzon-Dicso

 

Des soleils doubles, des chronologies alternatives, des forêts profondes peuplées de créatures magiques : les littératures de l’imaginaire nous poussent à faire un saut au-delà du connu, vers des mondes et des temps qui existent différemment des nôtres. En lisant et en écrivant de la fiction spéculative, on explore les mondes du « et si…? » : « et si on vivait sur les lunes de Jupiter? », « et si une multiplicité d’autres espèces, elfes, semi-hommes et dragons, habitaient notre monde? », « et si les vaisseaux étaient faits de métal et de plastique, mais aussi de corps humains tous liés ensemble par la pensée? », « et si… » Mais voilà qu’on en arrive à une évidence, soit que tous ces « et si » fascinants dépendent d’une chose : le langage.

 

It is through language that we connect – not just with other worlds – but with each other, and so this next special issue from the Horizons imaginaires team (the last before our official launch in a bilingual format this coming Winter) is a discussion of language and how any language adjusts to the world in which it is used, but as well, creates that world (as it does our own) and the beings that exist there, and, in the case of literature, alters the reader who uses that language to make the journey from his or her own reality to that “what if” of the novel.

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Posté par le 26 Oct, 2018 dans Romans et bandes dessinées | 5 commentaires

La mort n’attend personne : un carnet de deuil du roman They Both Die at the End

La mort n’attend personne : un carnet de deuil du roman They Both Die at the End

 

Par Francesca Robitaille

 

They Both Die at the End est un roman de science-fiction pour jeunes adultes d’Adam Silvera, paru en 2017 aux éditions HarperTeen. Il a tout d’abord capté mon attention avec son titre choquant lorsque je l’ai vu dans les photos de bookstagrammers à l’automne 2017, puis quand il a fait son apparition chez moi au Noël suivant (gros merci à mes parents). Les critiques étaient pour la plupart positives en dépit du titre qui révèle le punch de l’histoire. C’est fort probablement la principale raison pour laquelle le titre attirait autant les lecteurs : comment peut-on lire un roman dont on connaît la fin sans toutefois perdre de l’intérêt?

Très facilement, en fait.

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Posté par le 6 Sep, 2018 dans Actualité | 0 commentaire

Finalistes du Prix des Horizons imaginaires 2019

Finalistes du Prix des Horizons imaginaires 2019

 

Mise à jour : une récente hausse des demandes d’information nous amène à reporter la date limite des inscriptions au 15 décembre 2018 ! Contactez-nous pour toute question.


Le mercredi 5 septembre à la Librairie de Verdun (Montréal), le Collège Marianopolis et les Horizons imaginaires ont dévoilé les cinq œuvres finalistes de cette année au Prix des Horizons imaginaires 2019 (3e édition), un prix intercollégial à jury étudiant axé sur la science-fiction et le fantastique.

Des étudiants de divers établissements du réseau collégial découvriront ainsi les romans suivants durant les activités du prix (discussions, rencontres avec les auteurs, etc.), avant de voter pour le livre qui devrait selon eux obtenir le prix en mai :

 

  • Hivernages, de Maude Deschênes-Pradet (Éditions XYZ)
  • Le Potager, de Marilyne Fortin (Éditions Québec Amérique)
  • De synthèse, de Karoline Georges (Éditions Alto)
  • La Ruche, de Michèle Laframboise (Éditions Les Six Brumes)
  • Borealium tremens, de Mathieu Villeneuve (Éditions La Peuplade)

 

Affiche réalisée par Qiu Fan Chen, étudiant au Collège Marianopolis

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