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Posté par le 21 Juin, 2017 dans Romans et bandes dessinées | 3 commentaires

Une spirale à travers le temps…

Une spirale à travers le temps…

 

Par Alina Orza

 

Et si tout, depuis la création de l’univers, était interrelié par un simple symbole ? C’est la prémisse d’où part l’auteur Marcus Sedgwick dans son recueil de nouvelles The Ghosts of Heaven, publié aux éditions Orion en 2014. Cet ouvrage est composé de quatre nouvelles, ou « quartiers », intitulées respectivement « Whispers in the Dark », « The Witch in the Water », « The Easiest Room in Hell » et « The Song of Destiny ». Dans « Whispers in the Dark », écrit en vers libres, on suit les aventures d’une jeune fille vivant à l’âge des cavernes, alors qu’elle est initiée à un rituel macabre. Dans « The Witch in the Water », on nous raconte l’histoire d’Anna, une jeune Anglaise du 18e siècle accusée de sorcellerie. « The Easiest Room in Hell » nous transporte en Nouvelle-Angleterre durant les années 1920, dans un hôpital psychiatrique où le docteur James rencontre Charles Dexter, un patient en apparence lucide, qui souffre pourtant d’une curieuse phobie. Finalement, « The Song of Destiny » raconte le voyage de Keir Bowman, un Sentinelle à bord du vaisseau Song of Destiny, qui au bout d’un périple de 100 ans après avoir quitté la Terre, doit atteindre la planète Lyca. Seulement, lorsque Bowman se fait réveiller de son sommeil artificiel pour une séance d’entretien de routine, il constate que six autres passagers sont morts dans d’étranges circonstances… Ces quatre nouvelles sont toutes reliées par un symbole commun qui joue un rôle plus ou moins signifiant dans chaque intrigue : la spirale. Selon l’auteur, ces quatre nouvelles peuvent être lues dans n’importe quel ordre, et chaque ordre, supposément, donne une signification différente à l’ensemble.

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Posté par le 14 Juin, 2017 dans Romans et bandes dessinées | 0 commentaire

Les Enkidars et leur histoire

Les Enkidars et leur histoire

 

Par Wan Jing Mai

 

Imaginez deux peuples rivaux, les « Gardiens » et les « Faucheurs », qui comme les Capulets et les Montaigus de Roméo et Juliette, se vouent une haine sans merci. Imaginez leurs ressortissants comme des êtres magiques et ailés, dans un vingt-et-unième siècle proche du nôtre. Vous êtes alors en train d’entrevoir le contexte de la trilogie du Livre de Saskia, une fantasy urbaine de l’auteure française Marie Pavlenko, dont le premier tome est originalement paru à la maison d’édition Scrinéo en 2011 dans sa collection pour la jeunesse ; la série est toutefois maintenant disponible dans la collection « PKJ » de Pocket. Les Gardiens et les Faucheurs forment donc la race des Enkidars ; ces deux peuples existent depuis la nuit des temps et vivent parmi les humains un peu partout sur Terre, à l’insu de ces derniers. Découvrir l’existence de tels êtres est une chose, incroyable en soi ; devoir accepter le fait, du jour au lendemain, qu’on appartient à un groupe d’êtres si surnaturels en est une autre ! Eh bien, c’est ce qui arrive à Saskia, 18 ans, l’héroïne de la série. Et comme si ce n’était pas assez, elle réalise aussi que deux inconnus la suivent partout où elle va. De quoi rendre une personne folle, quoi ! Non seulement cela la force à réévaluer toute son identité et à se remettre en question, mais il faut aussi qu’elle soit entraînée dans une suite de dangers inconnus, qui surviennent alors qu’une vieille prophétie s’actualise. Ne voulant d’abord pas croire être « l’Élue » de la légende, surtout sans preuves concrètes, Saskia décide plutôt de faire semblant de continuer à mener une vie normale, en ne pouvant s’empêcher d’essayer de maîtriser les nouveaux pouvoirs qu’elle vient de se découvrir. Évidemment, ça devient plus complexe pour elle, pour le plus grand plaisir des lecteurs !

 

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Posté par le 7 Juin, 2017 dans Romans et bandes dessinées | 0 commentaire

Un manga amusant, aux personnages diversifiés !

Un manga amusant, aux personnages diversifiés !

 

Par Amalia Greve Danielsen

 

Les mangas sont, à mon humble avis, la spécialité des Japonais. Ils maîtrisent très bien cet art, et tous les mangas et les animés que je suis, comme Bleach, Hunter x Hunter et Magi, sont d’origine japonaise. Cela explique pourquoi j’ai été si agréablement surprise lorsque j’ai récemment fait la découverte de Radiant, une série de mangas français. En fait, plus que surprise, j’étais littéralement soufflée ! Tony Valente, le mangaka, a su créer avec Radiant un manga qui rejoint le niveau des Japonais, tout en gardant une certaine touche française, un humour qu’on sent plus vrai, qui n’est pas passé par le filtre de la traduction. Demeurant à Montréal, Tony Valente a écrit jusqu’à présent les six premiers tomes de Radiant, qui sont publiés par les éditions Ankama depuis 2013. Il ne m’a fallu lire que le premier chapitre du premier tome pour me convaincre que j’étais tombée sur une excellente série ! « Oui, oui, on comprend que t’as aimé ça, mais de quoi ça parle, Amalia ? » Bon…

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Posté par le 31 Mai, 2017 dans Cinéma et télévision | 0 commentaire

« Prends garde à Crimson Peak… »

« Prends garde à Crimson Peak… »

 

Par Sylvain Liu

 

Tels sont les mots d’avertissement qu’Edith Cushing, jeune Américaine de dix ans, reçoit du fantôme difforme et lugubre de sa défunte mère. La fillette choisit pourtant d’ignorer cet avertissement venu de l’au-delà. Les années s’écoulent, et à l’âge de vingt-quatre ans, Edith fait la connaissance du baronnet Thomas Sharpe et de sa soeur Lucille, d’étranges individus qui descendent d’une famille de nobles anglais. Nonobstant le passé nébuleux des deux aristocrates, Edith tombe sous le charme de Thomas, malgré la fervente opposition que son père voue à cette relation. Mais celui-ci est assassiné dans des circonstances plus que troublantes, et Edith, éplorée, épouse Thomas et le suit en Angleterre, dans le manoir ancestral de la famille Sharpe. Or, elle se rend bientôt compte qu’Allerdale Hall est loin d’être une demeure accueillante confortable : le plafond est en partie effondré et de froides rafales s’y engouffrent par un trou béant ; les murs suintent d’une glaise rouge sang ; et pires que tout, des fantômes hantent la demeure, y promènent leurs ombres et y font résonner leurs sanglots à glacer le sang. Allerdale Hall semble être le tombeau d’un lourd secret qui pèse sur la famille Sharpe. Ce n’est qu’au moment où Edith apprend que la colline sur laquelle se dresse le manoir des Sharpe est surnommée « Crimson Peak », soit « colline écarlate », qu’elle se rappelle l’avertissement de sa mère. Malheureusement, il est déjà trop tard…

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Posté par le 24 Mai, 2017 dans Entrevues | 0 commentaire

Causerie avec Norbert Spehner (21 avril 2017)

Causerie avec Norbert Spehner (21 avril 2017)

 

Par Mathieu Lauzon-Dicso

 

Cette semaine, alors que la fin de session bat son plein, l’équipe des Horizons imaginaires prend une petite pause de ses publications régulières. Heureusement, cela ne veut pas dire qu’on n’a rien à vous proposer ! En effet, on en profite pour publier cette vidéo de la causerie réalisée avec Norbert Spehner, qui a eu lieu le 21 avril dernier à la bibliothèque du Collège Marianopolis, dans le cadre du lancement officiel de notre webzine !

 

Monsieur Spehner est un des grands spécialistes des littératures de genre au Québec. Il a rédigé de nombreuses critiques dans plusieurs journaux et revues (Solaris, La Presse, Les Libraires…), ainsi que des ouvrages de référence sur la littérature policière (voir sa bibliographie ici pour connaître les titres). Récemment, il faisait d’ailleurs paraître Le Détectionnaire, une vaste recension commentée de tous les personnages de détectives présents dans la littérature policière mondiale ! De plus, il publie Marginalia, un bulletin bibliographique qui, quatre fois l’an, regroupe les études et essais traitant des littératures et du cinéma populaires (science-fiction, fantastique, western, policier, BD, etc.).

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