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Posté par le 6 Mai, 2019 dans Actualité | 0 commentaire

Lauréate et nouveaux finalistes – Prix des Horizons imaginaires

Lauréate et nouveaux finalistes – Prix des Horizons imaginaires

 

Montréal, le 6 mai 2019 — Montréal, 6 mai 2019 — Le jury intercollégial du Prix des Horizons imaginaires a désigné Maude Deschênes-Pradet comme lauréate de la troisième édition du prix, pour son roman Hivernages paru aux Éditions XYZ. Le prix lui a été décerné le 4 mai dernier dans le cadre du Congrès Boréal de science-fiction et de fantastique, à Sherbrooke. En plus d’un trophée conçu par l’artiste Karl Dupéré-Richer, l’auteure obtient une bourse de 500 $.

Hivernages a séduit les étudiants du jury intercollégial par la volupté enveloppante de son hiver éternel, par la chaleur humaine de ses personnages insolites et par son style teinté des nombreuses nuances de la glace et du froid. Une magie boréale flotte dans le fond de l’air qu’on y respire, piquante comme la fourrure du chien sauvage et les épines odorantes du sapin. Lorsqu’on ne se perd pas dans les profondeurs nocturnes de Ville-Réal, on s’aventure dans une église en ruine sous le regard scrutateur de mille pigeons, et si le gel fait son lot de victimes, il force aussi les réunions inattendues, qui nous permettent de mieux repousser la mort, ensemble, une page à la fois.

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Posté par le 9 Mar, 2019 dans Actualité | 0 commentaire

La Ligue d’improvisation littéraire + Prix des Horizons imaginaires

La Ligue d’improvisation littéraire + Prix des Horizons imaginaires

 

C’est un rendez-vous le 19 mars 2019 à 19 h pour une soirée pas comme les autres !

Les cinq écrivain.es finalistes du Prix des Horizons imaginaires 2019 inspireront trois comédien.nes et un musicien en direct sur la scène de l’auditorium du Collège Marianopolis.

Le grand public est invité à assister à cette rencontre qui reculera les frontières de l’imaginaire : les auteur.es liront un court extrait de leur ouvrage en nomination, les comédien.nes et le musicien s’en inspireront pour improviser.

Au jeu : Simon Boudreault, Diane Lefrancois et Jean-François Nadeau.

Au piano : Yves Morin.

À la lecture : Maude Deschênes-Pradet, Marilyne Fortin, Karoline Georges, Michèle Laframboise et Mathieu Villeneuve.

Conception et direction artistique : Laurent Dubois.

Entrée libre, réservez votre place !

 


*Il ne sera pas nécessaire de présenter votre billet à l’entrée une fois votre réservation faite.*
*Ouverture des portes à 18 h 45.*
*Il sera possible d’acheter les livres de nos finalistes et des deux derniers lauréats du prix avant et après le spectacle (comptant ou carte de crédit – un guichet automatique sera aussi accessible).*

Le Prix des Horizons imaginaires sera désormais géré par la Fondation Lire pour réussir, qui partage les mêmes objectifs que le Collège Marianopolis : stimuler le plaisir de lire chez les jeunes, encourager les étudiants à développer une meilleure compréhension du monde des lettres et promouvoir la littérature d’ici.

 

Affiche de l’événement

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Posté par le 21 Déc, 2018 dans Romans et bandes dessinées | 0 commentaire

Amatka par Karin Tidbeck : du réalisme magique classique dans une dystopie extraordinaire

Amatka par Karin Tidbeck : du réalisme magique classique dans une dystopie extraordinaire

 

Par Ali Tahmasebi[1]

 

Les mots et les objets existent parce que nous existons. Ce sont les locuteurs, surtout lorsqu’ils parlent, qui donnent vie aux objets, aux actions et à l’univers. Du moins, c’est littéralement le cas dans Amatka, où les objets sont confirmés dans leur existence par le mot qu’on utilise pour les identifier. L’auteure Karin Tidbeck travaille ainsi l’importance des mots dans son roman de réalisme magique, dont elle a elle-même écrit les deux versions originales, suédoise et anglaise[2].

 

Vanja, la protagoniste du roman, occupe un poste désenchantant, aux tâches répétitives, dans la société imaginaire dont Amatka est l’une des rares villes, celle la plus au nord. La langue qu’on parle dans ce monde est en train de se dissoudre, sans que la population s’en rende vraiment compte, alors qu’on se débarrasse des mots les moins utiles. L’État désire enlever les mots qui sont de trop, pour ne conserver que le nécessaire, dans un effort visant à cacher aux gens qu’on peut, avec beaucoup d’effort, transformer un objet en un autre si on lui attribue un nouveau nom.

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Posté par le 20 Déc, 2018 dans Romans et bandes dessinées | 3 commentaires

M’atchomaroon! – Parlez-vous… fantasy?

M’atchomaroon! – Parlez-vous… fantasy?

 

Par Adario Chirgwin-Dasgupta

 

Désolé, mais je vais commencer cet article avec une petite parenthèse! J’espère que je réussirai à y rendre compte du rôle important qu’occupent les enjeux de diversité, notamment linguistique, dans les littératures de l’imaginaire.

 

Quand on parle des mondes imaginaires de la fantasy, on pense souvent aux étranges créatures qui les peuplent. Que ce soit Ungoliant, l’Araignée de la Noirceur du Silmarillion, Alduin, le Dévoreur des Mondes du jeu The Elder Scrolls V : Skyrim ou toutes les autres manticores, kelpies, satyres et cocatrix, ces monstres étonnants occupent une place cruciale dans les romans, les films et les jeux de fantasy. Je me demande donc pourquoi, alors que les auteurs ont accès à une si belle ménagerie, on se retrouve presque toujours avec des héros « humanoïdes », s’ils ne sont pas tout simplement humains.

 

Et, conséquemment, les langues que parlent ces héros en finissent par ressembler à celles qu’on parle nous-mêmes, quand ce n’est pas une forme d’anglais ou de français transposée dans un autre monde, littéralement! J’imagine que les auteurs et les lecteurs s’attachent plus facilement à des personnages qui leur ressemblent, autant en apparence qu’en culture, et je comprends que ce besoin a un impact direct sur leur création. Il faut dire que faire comprendre aux lecteurs des dialogues entre des personnages qui se parlent toujours dans leur propre langue inventée, ça risque d’être un défi difficile à relever.

 

Mais enfin, où est-ce que je veux en venir avec tout ça? (Une petite parenthèse, je vous disais…)

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